les chauves souris
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les chauves souris
La Pipistrelle commune
La
Pipistrelle commune est sans nul doute la plus abondante de nos
pipistrelles, devant les trois autres espèces recensées en France : la
Pipistrelle de Kuhl, la Pipistrelle de Nathusius et la Pipistrelle
pygmée (cette dernière ayant été récemment séparée de la Pipistrelle
commune et élevée au rang d'espèce).
Très petite, elle ne
mesure pas plus de 3,8 à 4,4 cm pour le corps et la tête, auxquels
s'ajoutent 3,2 cm de queue . Ses ailes, longues et étroites, lui
confèrent une envergure de 18 à 23 cm, mais elle ne pèse que 6 à 8
grammes. Son pelage est variable (plus clair en hiver), brun noir dessus
(souvent roux) et gris-brun dessous. Des cas d'albinisme partiel ont
déjà été rencontrés.
Elle peut vivre jusqu'à 16 ans, mais, dans la nature, sa longévité ne dépasse pas 2 à 3 ans en moyenne.
On
la trouve dans toute l'Ile-de-France, y compris dans Paris, qui
accueille la plus importante colonie d'hivernage de cette espèce connue
en Ile-de-France (environ un millier d'individus) .
En été, elle
fréquente les espaces ouverts parsemés d'arbres, souvent près de l'eau.
C'est aussi une espèce extrêmement anthropophile qui a adopté de longue
date les constructions en béton, les isolations, les tuiles mécaniques
ou les coffrets de volets roulant... dés lors qu'elle y trouve un
interstice d'à peine plus de 10 millimètres.
En
France, la Pipistrelle commune figure parmi les espèces classées "A
surveiller" sur la liste rouge de la faune disparue et menacée en
France. C'est pourquoi elle bénéficiait d'une protection intégrale
(arrêté du 17 avril 1981) jusqu'à la loi du 16 décembre 2004. Depuis
cette date, comme pour toutes les autres espèces, il est possible
d'obtenir une autorisation administrative permettant de déroger à cette
protection.
Pourtant, l'espèce est considérée comme vulnérable et
protégée en Europe. Elle figure à l'annexe 4 de la directive habitat
(espèces d'intérêt communautaire qui nécessitent une protection stricte)
et à l'annexe 2 de la convention de Bonn (espèces migratrices se
trouvant dans un état de conservation défavorable et nécessitant
l'adoption de mesures de conservation et de gestion appropriées). Elle
est aussi inscrite à l'annexe 3 de la convention de Berne listant les
espèces protégées dont l'exploitation est réglementée.
La
Pipistrelle commune est sans nul doute la plus abondante de nos
pipistrelles, devant les trois autres espèces recensées en France : la
Pipistrelle de Kuhl, la Pipistrelle de Nathusius et la Pipistrelle
pygmée (cette dernière ayant été récemment séparée de la Pipistrelle
commune et élevée au rang d'espèce).
Très petite, elle ne
mesure pas plus de 3,8 à 4,4 cm pour le corps et la tête, auxquels
s'ajoutent 3,2 cm de queue . Ses ailes, longues et étroites, lui
confèrent une envergure de 18 à 23 cm, mais elle ne pèse que 6 à 8
grammes. Son pelage est variable (plus clair en hiver), brun noir dessus
(souvent roux) et gris-brun dessous. Des cas d'albinisme partiel ont
déjà été rencontrés.
Elle peut vivre jusqu'à 16 ans, mais, dans la nature, sa longévité ne dépasse pas 2 à 3 ans en moyenne.
On
la trouve dans toute l'Ile-de-France, y compris dans Paris, qui
accueille la plus importante colonie d'hivernage de cette espèce connue
en Ile-de-France (environ un millier d'individus) .
En été, elle
fréquente les espaces ouverts parsemés d'arbres, souvent près de l'eau.
C'est aussi une espèce extrêmement anthropophile qui a adopté de longue
date les constructions en béton, les isolations, les tuiles mécaniques
ou les coffrets de volets roulant... dés lors qu'elle y trouve un
interstice d'à peine plus de 10 millimètres.
En
France, la Pipistrelle commune figure parmi les espèces classées "A
surveiller" sur la liste rouge de la faune disparue et menacée en
France. C'est pourquoi elle bénéficiait d'une protection intégrale
(arrêté du 17 avril 1981) jusqu'à la loi du 16 décembre 2004. Depuis
cette date, comme pour toutes les autres espèces, il est possible
d'obtenir une autorisation administrative permettant de déroger à cette
protection.
Pourtant, l'espèce est considérée comme vulnérable et
protégée en Europe. Elle figure à l'annexe 4 de la directive habitat
(espèces d'intérêt communautaire qui nécessitent une protection stricte)
et à l'annexe 2 de la convention de Bonn (espèces migratrices se
trouvant dans un état de conservation défavorable et nécessitant
l'adoption de mesures de conservation et de gestion appropriées). Elle
est aussi inscrite à l'annexe 3 de la convention de Berne listant les
espèces protégées dont l'exploitation est réglementée.
_________________
tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
Age : 54
Localisation : Béarn 64
Re: les chauves souris
Quelques
minutes après le coucher du soleil (parfois même la journée), la
colonie part en chasse. Elle sillonne alors son domaine vital d'environ
16 km2 (pour une colonie d'environ 160 animaux) à la recherche
d'insectes et principalement de chironomes, de trichoptères, de
chrysopes et, bien sûr, de papillons de nuit. Si la chauve-souris les
capture généralement en vol, il lui arrive aussi de venir les prendre au
sol. Cette chasse s'effectue à faible hauteur (4 ou 5 mètres), autour
des maisons, souvent au même endroit chaque soir.
La pipistrelle
fréquente fréquemment les lampadaires fonctionnant au mercure (leur
lumière blanche attire davantage les insectes que la lueur orange des
lampadaires au sodium) ou les bords des rivières environnés d'une
végétation dense. Cette chasse ne dure pas toute la nuit. Elle est
ponctuée de repos dans des gîtes intermédiaires ou d'un retour vers la
colonie.
Quoi qu'il en soit, la pipistrelle reviendra au bercail
avant l'aube. Elle peut ainsi capturer jusqu'à 3000 insectes en une
nuit.
La
fin de l'été et l'automne, de fin août à fin octobre, marque la période
du rut. C'est l'époque à laquelle les cris sociaux sont les plus
fréquents. Les mâles, qui paradent en vol, prennent alors une forte
odeur musquée tandis que leurs organes génitaux, jusque là cachés,
deviennent visibles. Parallèlement, les femelles quittent leur colonie
de reproduction pour rejoindre un gîte d'accouplement. Un mâle peut
ainsi avoir un petit harem d'une dizaine de femelles. Après la
copulation, la femelle gardera le sperme dans l'utérus jusqu'à
l'ovulation et la fécondation, au printemps suivant.
C'est aussi
une période chasse intensive, durant laquelle elle se constitue des
réserves de graisse afin de passer la saison froide.
Le temps est
ensuite venu pour la Pipistrelle de rejoindre ses quartiers d'hiver. En
effet, bien que certaines colonies choisissent d'hiverner sur leur lieu
d'estivage, la plupart effectuent de petits déplacements, qui
n'excèdent généralement pas 10 à 20 kilomètres. Pour hiberner, la
Pipistrelle commune recherche un gîte très humide, afin d'éviter le
dessèchement de ses membranes alaires. Il doit être bas en température,
mais le seuil de 0 °C est critique. Si cette température se maintient
trop longtemps ou si elle baisse encore, l'animal devra se réveiller et
changer de gîte, sous peine de congélation. Il en va de même en cas de
dérangement. Ces réveils nécessitent beaucoup d'énergie et obligent la
chauve-souris à utiliser une partie de la graisse brune, qu'elle avait
accumulé pour survivre à la léthargie. S'ils ont lieu trop souvent,
l'animal devra sortir de léthargie plus précocement pour chasser.
Malheureusement, en hiver, les insectes sont rares et il risque de
mourir de faim. Il est donc primordial d'éviter tout contact avec les
chauves-souris durant cette période.
Dès novembre, une fois
confortablement installée dans un site souterrain, ou plus probablement
dans une construction, la Pipistrelle commune s'endormira
progressivement. Son cœur passera de 600 à une dizaine de pulsations par
minute et sa respiration se ralentira pour atteindre des apnées pouvant
durer plusieurs dizaines de minutes. Sa température corporelle
s'abaissera jusqu'à avoisiner celle du milieu ambiant, généralement
située entre 0 et 10 °C
merci au Centre Ornithologique Ile-de-France
minutes après le coucher du soleil (parfois même la journée), la
colonie part en chasse. Elle sillonne alors son domaine vital d'environ
16 km2 (pour une colonie d'environ 160 animaux) à la recherche
d'insectes et principalement de chironomes, de trichoptères, de
chrysopes et, bien sûr, de papillons de nuit. Si la chauve-souris les
capture généralement en vol, il lui arrive aussi de venir les prendre au
sol. Cette chasse s'effectue à faible hauteur (4 ou 5 mètres), autour
des maisons, souvent au même endroit chaque soir.
La pipistrelle
fréquente fréquemment les lampadaires fonctionnant au mercure (leur
lumière blanche attire davantage les insectes que la lueur orange des
lampadaires au sodium) ou les bords des rivières environnés d'une
végétation dense. Cette chasse ne dure pas toute la nuit. Elle est
ponctuée de repos dans des gîtes intermédiaires ou d'un retour vers la
colonie.
Quoi qu'il en soit, la pipistrelle reviendra au bercail
avant l'aube. Elle peut ainsi capturer jusqu'à 3000 insectes en une
nuit.
La
fin de l'été et l'automne, de fin août à fin octobre, marque la période
du rut. C'est l'époque à laquelle les cris sociaux sont les plus
fréquents. Les mâles, qui paradent en vol, prennent alors une forte
odeur musquée tandis que leurs organes génitaux, jusque là cachés,
deviennent visibles. Parallèlement, les femelles quittent leur colonie
de reproduction pour rejoindre un gîte d'accouplement. Un mâle peut
ainsi avoir un petit harem d'une dizaine de femelles. Après la
copulation, la femelle gardera le sperme dans l'utérus jusqu'à
l'ovulation et la fécondation, au printemps suivant.
C'est aussi
une période chasse intensive, durant laquelle elle se constitue des
réserves de graisse afin de passer la saison froide.
Le temps est
ensuite venu pour la Pipistrelle de rejoindre ses quartiers d'hiver. En
effet, bien que certaines colonies choisissent d'hiverner sur leur lieu
d'estivage, la plupart effectuent de petits déplacements, qui
n'excèdent généralement pas 10 à 20 kilomètres. Pour hiberner, la
Pipistrelle commune recherche un gîte très humide, afin d'éviter le
dessèchement de ses membranes alaires. Il doit être bas en température,
mais le seuil de 0 °C est critique. Si cette température se maintient
trop longtemps ou si elle baisse encore, l'animal devra se réveiller et
changer de gîte, sous peine de congélation. Il en va de même en cas de
dérangement. Ces réveils nécessitent beaucoup d'énergie et obligent la
chauve-souris à utiliser une partie de la graisse brune, qu'elle avait
accumulé pour survivre à la léthargie. S'ils ont lieu trop souvent,
l'animal devra sortir de léthargie plus précocement pour chasser.
Malheureusement, en hiver, les insectes sont rares et il risque de
mourir de faim. Il est donc primordial d'éviter tout contact avec les
chauves-souris durant cette période.
Dès novembre, une fois
confortablement installée dans un site souterrain, ou plus probablement
dans une construction, la Pipistrelle commune s'endormira
progressivement. Son cœur passera de 600 à une dizaine de pulsations par
minute et sa respiration se ralentira pour atteindre des apnées pouvant
durer plusieurs dizaines de minutes. Sa température corporelle
s'abaissera jusqu'à avoisiner celle du milieu ambiant, généralement
située entre 0 et 10 °C
merci au Centre Ornithologique Ile-de-France
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tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
Age : 54
Localisation : Béarn 64
Re: les chauves souris
le grand murin
Le
Grand Murin est un Chiroptère de grande taille. Son pelage est dense et
court. Les poils sont bruns à la base, gris-brun clair sur le dessus,
parfois teinté de roussâtre. Le dessous est gris-blanc. Le museau est
court et large, brun-gris comme les oreilles. La face du Grand Murin est
presque nue, d'un brun rosé. Les oreilles sont longues et larges et
comprennent 7 à 8 plis transversaux sur le bord externe. Le tragus est
large à la base, rétréci et pointu ensuite, égalant presque la moitié de
l’oreille. Les ailes sont larges. L’éperon atteint la moitié de la
longueur de l’uropatagium. La dernière vertèbre caudale est libre. Le
Grand Murin ressemble au Petit murin. Le vol est direct, marqués par de
grands coups d’ailes. Il chasse dans les parcs, les champs, les prairies
et près des maisons, jusqu’à 10 m de haut
La tête et le corps mesurent de 65 à 90 mm de long. La queue mesure de 45 à 60 mm. Le poids va de 28 à 40 g.
Le Grand Murin possède 38 dents.
Le
Grand Murin affectionne les paysages ouverts et légèrement boisés tels
que les parcs et les agglomérations. Il recherche la chaleur, s’abrite
dans les bâtiments ou dans les grottes. En été, on trouve des colonies
dans les greniers chauds, les clochers, les grottes. Certains sujets
sont solitaires, on les trouve dans les nichoirs ou les trous d’arbres.
En hiver, on rencontre le Grand Murin dans les grottes, les mines, les
caves. Ils s’accroche à découvert, mais souvent dans un espace protégé
(grande cavité), rarement dans une fissure. Il est souvent en groupes.
Autrefois, on pouvait trouver plusieurs milliers d'individus dans les
sites d’hivernage, aujourd’hui, rarement plus de 100. Les femelles
occupent les gîtes hivernaux avant les mâles. Au début de l’hiver, il se
tient au fond des grottes et se rapproche de l’entrée au printemps.
Le
Grand Murin se nourrit surtout dans les lieux boisés (98 % du temps
passé hors du gîte). La distance entre les gîtes estivaux et hivernaux
peut atteindre 50 km. Les déplacements supérieurs à 100 km ne sont pas
rares. Le radio-tracking a montré que les femelles gestantes passent
beaucoup de temps à se nourrir (peut-être peu efficacement).
Le
régime alimentaire est composé de Coléoptères (Carabidés, hannetons,
géotrupes) de papillons pris en vol, de gros Coléoptères non volants,
d'araignées, de criquets, de grillons pris à terre. Le Grand Murin peut
dans ces occasions se déplacer à terre.
La durée de vie maximum connue est de 28 ans mais elle n'excède pas en moyenne 4 à 5 ans.
http://www.univers-nature.com/dossiers/chauve-souris.html
Le
Grand Murin est un Chiroptère de grande taille. Son pelage est dense et
court. Les poils sont bruns à la base, gris-brun clair sur le dessus,
parfois teinté de roussâtre. Le dessous est gris-blanc. Le museau est
court et large, brun-gris comme les oreilles. La face du Grand Murin est
presque nue, d'un brun rosé. Les oreilles sont longues et larges et
comprennent 7 à 8 plis transversaux sur le bord externe. Le tragus est
large à la base, rétréci et pointu ensuite, égalant presque la moitié de
l’oreille. Les ailes sont larges. L’éperon atteint la moitié de la
longueur de l’uropatagium. La dernière vertèbre caudale est libre. Le
Grand Murin ressemble au Petit murin. Le vol est direct, marqués par de
grands coups d’ailes. Il chasse dans les parcs, les champs, les prairies
et près des maisons, jusqu’à 10 m de haut
La tête et le corps mesurent de 65 à 90 mm de long. La queue mesure de 45 à 60 mm. Le poids va de 28 à 40 g.
Le Grand Murin possède 38 dents.
Le
Grand Murin affectionne les paysages ouverts et légèrement boisés tels
que les parcs et les agglomérations. Il recherche la chaleur, s’abrite
dans les bâtiments ou dans les grottes. En été, on trouve des colonies
dans les greniers chauds, les clochers, les grottes. Certains sujets
sont solitaires, on les trouve dans les nichoirs ou les trous d’arbres.
En hiver, on rencontre le Grand Murin dans les grottes, les mines, les
caves. Ils s’accroche à découvert, mais souvent dans un espace protégé
(grande cavité), rarement dans une fissure. Il est souvent en groupes.
Autrefois, on pouvait trouver plusieurs milliers d'individus dans les
sites d’hivernage, aujourd’hui, rarement plus de 100. Les femelles
occupent les gîtes hivernaux avant les mâles. Au début de l’hiver, il se
tient au fond des grottes et se rapproche de l’entrée au printemps.
Le
Grand Murin se nourrit surtout dans les lieux boisés (98 % du temps
passé hors du gîte). La distance entre les gîtes estivaux et hivernaux
peut atteindre 50 km. Les déplacements supérieurs à 100 km ne sont pas
rares. Le radio-tracking a montré que les femelles gestantes passent
beaucoup de temps à se nourrir (peut-être peu efficacement).
Le
régime alimentaire est composé de Coléoptères (Carabidés, hannetons,
géotrupes) de papillons pris en vol, de gros Coléoptères non volants,
d'araignées, de criquets, de grillons pris à terre. Le Grand Murin peut
dans ces occasions se déplacer à terre.
La durée de vie maximum connue est de 28 ans mais elle n'excède pas en moyenne 4 à 5 ans.
http://www.univers-nature.com/dossiers/chauve-souris.html
_________________
tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
Age : 54
Localisation : Béarn 64
Re: les chauves souris
Saviez-vous que les chauves-souris sont des pollinisateurs de première
importance dans de nombreuses régions du monde ? La pollinisation est un
exemple de service écosystèmique vital sans lequel beaucoup de nos
industries clés, comme l'agriculture et les produits pharmaceutiques,
s'effondreraient ou rencontreraient des coûts élevés de remplacement
artificiel. L'Initiative TEEB a constaté que la survie de plus de 75%
des plantes cultivées dans le monde, de même que de nombreuses plantes à
la base de produits pharmaceutiques, dépend de la pollinisation
effectuée par les animaux.
De plus, pour 87 des 115 principales
cultures mondiales (représentant jusqu'à 35% de l'approvisionnement
alimentaire mondial) de fruits et de graines, on a remarqué que la
qualité était directement augmentée grâce à la pollinisation animale.
Enfin, les chauves-souris fournissent un large éventail d'autres
services écosystémiques dont l'humanité bénéficie en permanence:
repousser les invasions d'insectes ou encore produire de l'engrais grâce
au guano de chauve-souris.
La pollinisation par les chauves-souris : l'exemple de la Tequila et de l'Arbre de Vie
Il
existe plus de 1 200 espèces de chauves-souris différentes : soit près
d'un quart de toutes les espèces de mammifères recensées. Les services
écologiques que ces animaux produisent sont essentiels pour les
économies de tous les pays et pour la santé de tous les écosystèmes dans
le monde. Sans les chauves-souris, les parasites qui ravagent les
cultures seraient plus nombreux, ce qui entrainerait une utilisation
(voire une dépendance) de pesticides dangereux. Sans ce mammifère, nous
verrions disparaître une partie de nos aliments et boissons préférées et
nous subirions de plein fouet les conséquences d'une diminution rapide
de la biodiversité.
La plupart de nos denrées alimentaires de
base proviennent de plantes qui dépendent de la pollinisation des
chauves-souris. Citons notamment les bananes, le plantain, les fruits à
pain, les pêches, les mangues, les dattes, les figues, les noix de cajou
et beaucoup d'autres. En fait, dans les marchés alimentaires tropicaux,
environ 70 pour cent des fruits vendus proviennent d'arbres ou
d'arbustes qui reposent fortement sur les chauves-souris pour se
reproduire dans la nature. Certaines espèces, comme le célèbre durian,
dépendent encore de l'action de pollinisation des chauves-souris, et
cela même dans les vergers commerciaux. Ce fruit asiatique, rois des
marchés, se vend pour un milliard de dollars chaque année, mais pourrait
être amené à disparaitre si la santé des populations pollinisatrices de
chauves-souris venait à se dégrader.
Dans l'est de l'Afrique,
les chauves-souris se nourrissant de nectar sont essentielles à la
production des fruits issus du baobab, parfois appelé l'arbre Africain
de la vie à cause de l'exceptionnelle variété de faune qui en dépende
pour se nourrir et s'abriter. Plus récemment, il a été renommé « l'arbre
à vitamine ». En effet, les fruits du Baobab contiennent six fois plus
de vitamine C que les oranges et deux fois plus de calcium que le lait.
Ils sont également riches en autres types de vitamines et antioxydants.
La culture de ce fruit pourrait bientôt rapporter des milliards de
dollars par an.
Dans les déserts, en partant du sud des
États-Unis jusqu'au sud du Pérou, plus de 100 espèces de cactus et de
plantes d'agave dépendent également des chauves-souris pour se
reproduire. Les cactus géants, tel que le célèbre saguaro, sont
fortement sollicités par une grande variété d'oiseaux et de mammifères
pour s'abriter et se nourrir. Les agaves sont aussi extrêmement utiles
dans la lutte contre l'érosion, en tant que plantes ornementales et dans
la fabrication de la tequila, une boisson alcoolisée de renommée
mondiale. Les buveurs de Margarita du monde entier peuvent certainement
lever leurs verres à la santé des chauves-souris.
importance dans de nombreuses régions du monde ? La pollinisation est un
exemple de service écosystèmique vital sans lequel beaucoup de nos
industries clés, comme l'agriculture et les produits pharmaceutiques,
s'effondreraient ou rencontreraient des coûts élevés de remplacement
artificiel. L'Initiative TEEB a constaté que la survie de plus de 75%
des plantes cultivées dans le monde, de même que de nombreuses plantes à
la base de produits pharmaceutiques, dépend de la pollinisation
effectuée par les animaux.
De plus, pour 87 des 115 principales
cultures mondiales (représentant jusqu'à 35% de l'approvisionnement
alimentaire mondial) de fruits et de graines, on a remarqué que la
qualité était directement augmentée grâce à la pollinisation animale.
Enfin, les chauves-souris fournissent un large éventail d'autres
services écosystémiques dont l'humanité bénéficie en permanence:
repousser les invasions d'insectes ou encore produire de l'engrais grâce
au guano de chauve-souris.
La pollinisation par les chauves-souris : l'exemple de la Tequila et de l'Arbre de Vie
Il
existe plus de 1 200 espèces de chauves-souris différentes : soit près
d'un quart de toutes les espèces de mammifères recensées. Les services
écologiques que ces animaux produisent sont essentiels pour les
économies de tous les pays et pour la santé de tous les écosystèmes dans
le monde. Sans les chauves-souris, les parasites qui ravagent les
cultures seraient plus nombreux, ce qui entrainerait une utilisation
(voire une dépendance) de pesticides dangereux. Sans ce mammifère, nous
verrions disparaître une partie de nos aliments et boissons préférées et
nous subirions de plein fouet les conséquences d'une diminution rapide
de la biodiversité.
La plupart de nos denrées alimentaires de
base proviennent de plantes qui dépendent de la pollinisation des
chauves-souris. Citons notamment les bananes, le plantain, les fruits à
pain, les pêches, les mangues, les dattes, les figues, les noix de cajou
et beaucoup d'autres. En fait, dans les marchés alimentaires tropicaux,
environ 70 pour cent des fruits vendus proviennent d'arbres ou
d'arbustes qui reposent fortement sur les chauves-souris pour se
reproduire dans la nature. Certaines espèces, comme le célèbre durian,
dépendent encore de l'action de pollinisation des chauves-souris, et
cela même dans les vergers commerciaux. Ce fruit asiatique, rois des
marchés, se vend pour un milliard de dollars chaque année, mais pourrait
être amené à disparaitre si la santé des populations pollinisatrices de
chauves-souris venait à se dégrader.
Dans l'est de l'Afrique,
les chauves-souris se nourrissant de nectar sont essentielles à la
production des fruits issus du baobab, parfois appelé l'arbre Africain
de la vie à cause de l'exceptionnelle variété de faune qui en dépende
pour se nourrir et s'abriter. Plus récemment, il a été renommé « l'arbre
à vitamine ». En effet, les fruits du Baobab contiennent six fois plus
de vitamine C que les oranges et deux fois plus de calcium que le lait.
Ils sont également riches en autres types de vitamines et antioxydants.
La culture de ce fruit pourrait bientôt rapporter des milliards de
dollars par an.
Dans les déserts, en partant du sud des
États-Unis jusqu'au sud du Pérou, plus de 100 espèces de cactus et de
plantes d'agave dépendent également des chauves-souris pour se
reproduire. Les cactus géants, tel que le célèbre saguaro, sont
fortement sollicités par une grande variété d'oiseaux et de mammifères
pour s'abriter et se nourrir. Les agaves sont aussi extrêmement utiles
dans la lutte contre l'érosion, en tant que plantes ornementales et dans
la fabrication de la tequila, une boisson alcoolisée de renommée
mondiale. Les buveurs de Margarita du monde entier peuvent certainement
lever leurs verres à la santé des chauves-souris.
_________________
tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
Age : 54
Localisation : Béarn 64
Re: les chauves souris
un tit bébé qui attend la nuit pour s'envoler!!!
preuve de la presence des chauves souris
son habitat
preuve de la presence des chauves souris
son habitat
_________________
tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
Age : 54
Localisation : Béarn 64
Re: les chauves souris
On a des pipistrelles par ici,elle sortent juste avant la tombée de la nuit,elles font un ballet entre les cèdres et l'albizzia en particulier.Dans les Cévennes on en avait qui nichaient dans la grange,on a fermé la fenêtre pour les en empêcher vu les litres de pipi +crottes que ça faisait sur le fourbi qu'on y stocke,mais on a rouvert le fenestron d'une cave inoccupée où elles sont vite allées s'installer.
Lantana- Date d'inscription : 25/03/2015
Age : 78
Localisation : Nord-Ardèche
Re: les chauves souris
elles sont super ces bestioles!!
le soir pareil!des fois très très près!!!
_________________
tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
Age : 54
Localisation : Béarn 64
Re: les chauves souris
il y a une éternité que je n'ai pas vu ces petites bêtes. Pourtant, avant, dans la grange de mon voisin, il y en avait .... sont elles parties ? va falloir que je regarde plus attentivement.
Invité- Invité
tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
Age : 54
Localisation : Béarn 64
Re: les chauves souris
j'en ai aussi qui voltigent le soir mais je serais bien incapable de vous dire desquelles il s'agit ! :mdr:
_________________
« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » Gandhi
Princesse- Date d'inscription : 21/03/2015
Age : 63
Localisation : Auvergne, Puy-de-Dôme - 63
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