les teintures mères
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les teintures mères
Ne riez pas ! Il y avait un temps où je ne connaissais rien aux plantes et pas grand-chose aux arbres. Comme beaucoup d’entre nous, j’ai été élevé en ville.
Mais comme mes parents m’emmenaient régulièrement au Jardin des plantes, j’ai développé une fascination secrète pour les végétaux. Je savais instinctivement qu’ils contenaient tous les remèdes possibles. Sauf qu’à cette époque, je n’avais pas vraiment besoin de les expérimenter…
Les choses ont bien changé, et il faut un début à tout. Je savais que la médecine naturelle, puissante, pouvait se révéler nocive si elle était mal employée. Était-ce par esprit d’aventure ou par entêtement, je voulais l’expérimenter moi-même avant d’aller voir un spécialiste.
Je me suis rendu compte de leur efficacité car j'ai testé un complexe (le Cepha Tm) que l'on m'avait conseillé pour traiter mes migraines chroniques. A base de Nigella Sativa, Romarin (Rosmarinus officinalis), menthe (mentha piperata) et de Rosa canina, mes crises se sont estompées comme par magie.
C’est aussi pour cela que j'ai voulu faire mes propres teintures mères.
Et comme une mère guide son enfant, les teintures mères m’ont initié à la phytothérapie.
Pas un jeu d’enfants… ni de femmes enceintes !
Depuis une vingtaine d’années, de nouvelles techniques d’extractions des plantes ont vu le jour, telles que les EPS (extraits de plante standardisés) et les SIPF (suspension intégrale de plantes fraîches). Ces méthodes permettent de conserver le totum de la plante, c’est-à-dire l’entièreté de leurs vertus médicinales. Toutefois, il ne s’agit pas de remèdes à prendre à la légère.
Pour ma part, j’ai donc préféré commencer par la teinture mère, « l’ancêtre » de ces techniques d’extraction, que l’on connaît aussi sous son ancien nom, certes beaucoup moins vendeur : l’alcoolat, adopté par la pharmacopée française (le codex) dès 1866.
Les teintures mères existent pour toutes les plantes. C’est donc le remède que vous trouverez le plus facilement, que ce soit sur internet ou chez votre herboriste.
Chacune d’entre elles a un usage qui lui est propre : le ginseng permet de combattre la fatigue et le surmenage, la propolis lutte contre les infections… En somme, vous retrouverez directement les propriétés des plantes dont nous vous parlons régulièrement.
Prendre une cure de teinture mère revient à boire un tout petit peu d’alcool. Pas de quoi vous rendre ivre, mais pas de quoi non plus le laisser à la portée des enfants. De même, ces remèdes restent déconseillés aux femmes enceintes.
Étant en vacances, et disposant d’un jardin à disposition, je me suis donc lancé dans la préparation des teintures mères. Mais pas n’importe comment ! Je me suis pour cela aidé des techniques préconisées par Christophe Bernard, collaborateur de Plantes & Santé, herbaliste et grand spécialiste de ces questions. D’ailleurs, vous pouvez retrouver tous ses conseils sur son site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Long et facile : la macération
Deux techniques existent pour fabriquer votre propre teinture mère : la macération, qui requiert en moyenne deux semaines d’attente, et la percolation, plus rapide, mais un peu plus complexe.
La macération s’effectue à partir de plantes sèches ou quasi fraîches. Si les sommités fleuries que vous avez cueillies sont encore fraîches, il faudra les faire sécher un petit peu, donc pas jusqu’à ce qu’elles craquellent sous vos doigts.
Certaines plantes s’accommodent mieux de la macération lorsqu’elles sont presque fraîches, et d’autres lorsqu’elles sont séchées. Gardez à l’esprit que la macération, comme la cuisine, l’alchimie ou même la chimie, requiert une bonne pratique, qui diffère selon les ingrédients. Vous ne cuisinez pas un quatre-quarts, n’espérez donc pas réussir parfaitement du premier coup.
Si la plante est sèche, de l’alcool à environ 40°-45° pourra suffire. Si la plante est quasi fraîche, optez plutôt pour du rhum à 55°. Une macération parfaite se fait en principe avec de l’alcool pur, mais vraisemblablement, pour des raisons de santé publique, l’alcool pur buvable est très cher en France : il s’agit d’alcool rectifié importé de Pologne. À l’étranger, il reste abordable, notamment en Italie, sous le nom de « purissimo ».
Vous l’aurez ensuite deviné, il faut laisser macérer les plantes, maintenues sous le niveau de l’alcool par un galet nettoyé ou par un bocal disposé à l’intérieur de votre bocal, un peu comme des poupées russes. Le procédé dure en principe quinze jours, mais il dépend des plantes, de leur capacité à se dissoudre et à garder leurs différentes vertus. Là aussi, c’est votre expérience qui finira par parler.
Enfin, une fois la macération terminée, il vous suffira de presser le marc afin de récolter la précieuse teinture mère. Si des débris persistent ou même des morceaux d’insectes, c’est tout à fait normal, il suffit de les retirer.
Par Gary Laski
la suite: ici
Mais comme mes parents m’emmenaient régulièrement au Jardin des plantes, j’ai développé une fascination secrète pour les végétaux. Je savais instinctivement qu’ils contenaient tous les remèdes possibles. Sauf qu’à cette époque, je n’avais pas vraiment besoin de les expérimenter…
Les choses ont bien changé, et il faut un début à tout. Je savais que la médecine naturelle, puissante, pouvait se révéler nocive si elle était mal employée. Était-ce par esprit d’aventure ou par entêtement, je voulais l’expérimenter moi-même avant d’aller voir un spécialiste.
Je me suis rendu compte de leur efficacité car j'ai testé un complexe (le Cepha Tm) que l'on m'avait conseillé pour traiter mes migraines chroniques. A base de Nigella Sativa, Romarin (Rosmarinus officinalis), menthe (mentha piperata) et de Rosa canina, mes crises se sont estompées comme par magie.
C’est aussi pour cela que j'ai voulu faire mes propres teintures mères.
Et comme une mère guide son enfant, les teintures mères m’ont initié à la phytothérapie.
Pas un jeu d’enfants… ni de femmes enceintes !
Depuis une vingtaine d’années, de nouvelles techniques d’extractions des plantes ont vu le jour, telles que les EPS (extraits de plante standardisés) et les SIPF (suspension intégrale de plantes fraîches). Ces méthodes permettent de conserver le totum de la plante, c’est-à-dire l’entièreté de leurs vertus médicinales. Toutefois, il ne s’agit pas de remèdes à prendre à la légère.
Pour ma part, j’ai donc préféré commencer par la teinture mère, « l’ancêtre » de ces techniques d’extraction, que l’on connaît aussi sous son ancien nom, certes beaucoup moins vendeur : l’alcoolat, adopté par la pharmacopée française (le codex) dès 1866.
Les teintures mères existent pour toutes les plantes. C’est donc le remède que vous trouverez le plus facilement, que ce soit sur internet ou chez votre herboriste.
Chacune d’entre elles a un usage qui lui est propre : le ginseng permet de combattre la fatigue et le surmenage, la propolis lutte contre les infections… En somme, vous retrouverez directement les propriétés des plantes dont nous vous parlons régulièrement.
Prendre une cure de teinture mère revient à boire un tout petit peu d’alcool. Pas de quoi vous rendre ivre, mais pas de quoi non plus le laisser à la portée des enfants. De même, ces remèdes restent déconseillés aux femmes enceintes.
Étant en vacances, et disposant d’un jardin à disposition, je me suis donc lancé dans la préparation des teintures mères. Mais pas n’importe comment ! Je me suis pour cela aidé des techniques préconisées par Christophe Bernard, collaborateur de Plantes & Santé, herbaliste et grand spécialiste de ces questions. D’ailleurs, vous pouvez retrouver tous ses conseils sur son site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Long et facile : la macération
Deux techniques existent pour fabriquer votre propre teinture mère : la macération, qui requiert en moyenne deux semaines d’attente, et la percolation, plus rapide, mais un peu plus complexe.
La macération s’effectue à partir de plantes sèches ou quasi fraîches. Si les sommités fleuries que vous avez cueillies sont encore fraîches, il faudra les faire sécher un petit peu, donc pas jusqu’à ce qu’elles craquellent sous vos doigts.
Certaines plantes s’accommodent mieux de la macération lorsqu’elles sont presque fraîches, et d’autres lorsqu’elles sont séchées. Gardez à l’esprit que la macération, comme la cuisine, l’alchimie ou même la chimie, requiert une bonne pratique, qui diffère selon les ingrédients. Vous ne cuisinez pas un quatre-quarts, n’espérez donc pas réussir parfaitement du premier coup.
Si la plante est sèche, de l’alcool à environ 40°-45° pourra suffire. Si la plante est quasi fraîche, optez plutôt pour du rhum à 55°. Une macération parfaite se fait en principe avec de l’alcool pur, mais vraisemblablement, pour des raisons de santé publique, l’alcool pur buvable est très cher en France : il s’agit d’alcool rectifié importé de Pologne. À l’étranger, il reste abordable, notamment en Italie, sous le nom de « purissimo ».
Vous l’aurez ensuite deviné, il faut laisser macérer les plantes, maintenues sous le niveau de l’alcool par un galet nettoyé ou par un bocal disposé à l’intérieur de votre bocal, un peu comme des poupées russes. Le procédé dure en principe quinze jours, mais il dépend des plantes, de leur capacité à se dissoudre et à garder leurs différentes vertus. Là aussi, c’est votre expérience qui finira par parler.
Enfin, une fois la macération terminée, il vous suffira de presser le marc afin de récolter la précieuse teinture mère. Si des débris persistent ou même des morceaux d’insectes, c’est tout à fait normal, il suffit de les retirer.
Par Gary Laski
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tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
Age : 54
Localisation : Béarn 64
Re: les teintures mères
par Hildegarde : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Elixir Absinthe (flacon 500ml)
A prendre en cure Problèmes pulmonaires, digestion, rhumatismes, goutte, circulation, reins, dépression, vieillissement des artères D'après Hildegarde : "Il apaise la maladie des reins et la mélancolie en vous, éclaircit la vue, empêche que les poumons ne deviennent malades, réchauffe l'estomac, purifie l'intestin, assurant une bonne digestion"
Elixir de Lavande flacon 500ml
Pourle foie engorgé ou déficient. 1 verre à liqueur chaud, sans sucre, 2 à 3 fois par jour.
Elixir de Marrube flacon 500ml
Pour les intestins malades. Egalement pour les cordes vocales et les maux de gorges sans fièvre. 1 cuill à café de temps a autre
Elixir de Menthe Crepue flacon 500ml
Purification organisme. Douleurs rhumatismales, musculaires, précancérose
Elixir de persil (flacon 500ml)
Pour les affections du cœur et de la rate. Soulage l’insomnie et l’épuisement. 1 verre à liqueur 3 fois par jour.
Elixir de Pyrethre/Anthémis 500ml
Pour soulager les congestions pulmonaires, les pleurésies, les bronchites.Voie respiratoire. Antiviral et antiparasitaire puissant. Active tous les organes de la digestion notamment le pancréas. 1 verre à liqueur après un repas léger, 2 si repas copieux
Elixir de Sauge Sclaree (flacon 500ml)
Le plus grand remède hildegardien pour l’estomac. Ulcères, gastrites, inappétences, douleurs d’estomac, problèmes d’intestin. 2 à 3 verres à liqueur par jour.
Elixir de Scolopendre flacon 500ml Foie, intestins, poumons.
Efficacité souveraine pour plusieurs cas d’asthme ayant résisté à toutes les thérapies. 1 verre à liqueur 3 fois par jour à jeun ou après le repas. Cure de 4 à 6 semaines.
Elixir contre la Toux flacon 500ml
Toux persistante
Electuaire de Poire 385ml
"Meilleur que l'or pur" dit Ste Hildegarde
Redonne tonus et bonne mine par son action de nettoyage sur l'intestin et de régénération de la flore intestinale.
hum , le scolopendre !!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
allez c'est plutot ça : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Elixir Absinthe (flacon 500ml)
A prendre en cure Problèmes pulmonaires, digestion, rhumatismes, goutte, circulation, reins, dépression, vieillissement des artères D'après Hildegarde : "Il apaise la maladie des reins et la mélancolie en vous, éclaircit la vue, empêche que les poumons ne deviennent malades, réchauffe l'estomac, purifie l'intestin, assurant une bonne digestion"
Elixir de Lavande flacon 500ml
Pourle foie engorgé ou déficient. 1 verre à liqueur chaud, sans sucre, 2 à 3 fois par jour.
Elixir de Marrube flacon 500ml
Pour les intestins malades. Egalement pour les cordes vocales et les maux de gorges sans fièvre. 1 cuill à café de temps a autre
Elixir de Menthe Crepue flacon 500ml
Purification organisme. Douleurs rhumatismales, musculaires, précancérose
Elixir de persil (flacon 500ml)
Pour les affections du cœur et de la rate. Soulage l’insomnie et l’épuisement. 1 verre à liqueur 3 fois par jour.
Elixir de Pyrethre/Anthémis 500ml
Pour soulager les congestions pulmonaires, les pleurésies, les bronchites.Voie respiratoire. Antiviral et antiparasitaire puissant. Active tous les organes de la digestion notamment le pancréas. 1 verre à liqueur après un repas léger, 2 si repas copieux
Elixir de Sauge Sclaree (flacon 500ml)
Le plus grand remède hildegardien pour l’estomac. Ulcères, gastrites, inappétences, douleurs d’estomac, problèmes d’intestin. 2 à 3 verres à liqueur par jour.
Elixir de Scolopendre flacon 500ml Foie, intestins, poumons.
Efficacité souveraine pour plusieurs cas d’asthme ayant résisté à toutes les thérapies. 1 verre à liqueur 3 fois par jour à jeun ou après le repas. Cure de 4 à 6 semaines.
Elixir contre la Toux flacon 500ml
Toux persistante
Electuaire de Poire 385ml
"Meilleur que l'or pur" dit Ste Hildegarde
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tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
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Localisation : Béarn 64
Re: les teintures mères
einture mère d'ortie "maison" : facile !
La teinture mère d’ortie prise par voie orale est reminéralisante, drainante, elle stoppe les saignements, lutte contre les troubles de la prostate… Appliquée sur le cuir chevelu, elle aide à la repousse des cheveux et apaise les piqûres d’insecte, ou encore aide à faire dégonfler les enflures. A cette époque de l’année, c’est le meilleur moment de l’année pour préparer sa teinture mère d’ortie soi-même : une pharmacie naturelle « à tout faire », utile, efficace, sans danger et… gratuite ou presque ! Voici un mode d’emploi simple et accessible à tous, pas à pas et en images.
Il vous faut :
- Des orties
- De l’alcool (de qualité pharmaceutique ou un autre alcool blanc et fort, de l’eau de vie ou de la vodka par exemple)
- Un flacon muni d’un compte gouttes (visible ou intégré dans le bouchon, comme sur nos photos) + une planche à découper + une balance + un mortier et un pilon (le même que pour écraser vos épices en cuisine) + une petite carte à jouer plastifiée ou équivalent + un filtre + un entonnoir.
- Des orties
- De l’alcool (de qualité pharmaceutique ou un autre alcool blanc et fort, de l’eau de vie ou de la vodka par exemple)
- Un flacon muni d’un compte gouttes (visible ou intégré dans le bouchon, comme sur nos photos) + une planche à découper + une balance + un mortier et un pilon (le même que pour écraser vos épices en cuisine) + une petite carte à jouer plastifiée ou équivalent + un filtre + un entonnoir.
C’est parti !
1 - Récoltez de belles tiges d’orties fraîches (avec des gants épais, ça pique !). Réunissez-les dans une bassine. Enfilez un gant plus fin à la main gauche (si vous êtes droitier), afin de faciliter la manipulation pour fabriquer votre teinture mère. Prenez environ 20 g d’ortie.
2 – Coupez vos orties sur une planche à découper, à l’aide d’un couteau. Plus vous taillerez fin, plus les principes actifs de la plantes seront utilisés : c’est mieux.
3 – Mettez vos orties dans le mortier. Ajoutez 40 ml d’alcool.
4 - Pilonnez 5 à 8 minutes afin de bien écraser les plantes, pour que l’alcool puisse prélever le maximum de principes actifs.
5 – Transvasez le tout dans un filtre (comme ceux à café ou à thé), installé sur un petit entonnoir, au-dessus d’un flacon.
6 – Pressez le filtre et tassez au maximum (attention à ne pas déchirer le filtre) pour récupérer dans le flacon le maximum de teinture mère (= de « jus » de plantes alcoolisé).
7 – Fermez le flacon, collez l’étiquette, indiquez la date de fabrication (produit à consommer dans les 3 ans environ) et la plante utilisée. On se prend vite au jeu, vous aurez envie de préparer des tas d’autres teintures mères : si vous oubliez de noter à quoi correspond votre flacon, vous risquez d’être vite perdu ! Laissez macérer 1 bonne semaine. C’est prêt, vous pouvez l’utiliser !
Posologie : Buvez 15 gouttes 3 fois par jour, à diluer à chaque fois dans un verre d’eau. On peut aussi appliquer quelques gouttes de teinture mère sur le cuir chevelu, puis frictionner, ou encore sur une piqûre d’insecte ou une zone enflée.
Faites vos teintures mères entre amis : plus on est de fous, plus on s’amuse !
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Merci à Bioforce- Alfred Vogel (Suisse/Roggwil) pour cet « atelier teinture mère » à faire soi-même.
Merci à Bioforce- Alfred Vogel (Suisse/Roggwil) pour cet « atelier teinture mère » à faire soi-même.
Retrouvez un article détaillé sur les teintures mères dans le magazine Belle Santé
merci à Daniele Festy
_________________
tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
Age : 54
Localisation : Béarn 64
Re: les teintures mères
Une teinture, c’est une macération avec une plante sèche, une teinture mère ou alcoolature, c’est une macération avec une plante fraîche.
MATIÈRES PREMIÈRES
- Alcool à 90° (en pharmacie, mais se vend uniquement en 250 ml, donc faire 2 ou 3 pharmacies pour avoir son stock d’avance !), ou alcool à 70°, plus facile à trouver = Alcool à 45° (en grande surface, l’alcool à fruits ou même une vodka conviendra très bien !) ou alcool à 60° aussi facile à trouver = Plantes fraîches ou sèches selon les attentes de chacun et le moment de la fabrication.
- Glycérine végétale (pas encore trouvée en pharmacie, uniquement sur le net !)
- Eau filtrée.
MATERIEL UTILE
- Des bocaux vides ou des pots de confiture, propres et stérilisés avec couvercle
- Des cuillères à soupe ou cuillères à café pour doser
- Petites bouteilles opaques propres et stérilisées
- Bouchons de liège et étiquettes
- Mortier et pilon
- Et puis votre imagination qui vous aidera à faire vos mélanges ! Bon, il faut un minimum de connaissances en plantes pour se lancer dans des mélanges improbables, mais vous verrez, on se prend vite au jeu !
LES PLANTES
Vous avez le choix entre les plantes fraîches ou sèches (indispensables hors saison !).
En prime, je vous donne plein de plantes sauvages à ramasser dans la campagne, alors franchement, si vous avez la chance (si, si, les citadins, c’est une chance !) d’habiter au vert, essayez de trouver les plantes dans la nature, prenez un ou deux bons bouquins de reconnaissance et lancez vous, ça vaut vraiment le coup ! Récoltez loin des routes et laissez-en pour la reproduction.
Sèches ou fraîches
- ail : antiseptique, bactéricide, antimicrobien, expectorant, antibiotique
- arnica montana : bleus, contusions, contractures, stimulant circulation veineuse, décongestionnant, douleurs articulaires (ne pas utiliser sur les plaies)
- bardane : apaisant, plaies, dermatoses
- bleuet : rhumatismes, oedèmes (rétention d’eau), expectorant, antiseptique, anti-inflammatoire, astringent, irritation des yeux (conjonctivite, orgelet...)
- bourrache : peau sèche, dévitalisée, fatiguée, irritée, boutons, eczéma, adoucissant, calmant
- calendula officinalis ou souci des jardins : anti-inflammatoire, antiseptique, engelures, gerçures, peau irritée, mature, sèche, cicatrisant, calmant, piqûres d’insectes, acné, boutons, affections cutanées, démangeaisons, brûlures, eczéma
- camomille : antispasmodique, peau sensible, sèche, antiseptique, désinfectant, cicatrisant, plaies, anti inflammatoire, rhumatismes, arthrite, sciatique, contusions, courbatures musculaires
- carotte : adoucissant, assouplissant, régénérateur, protecteur, dermatoses, eczéma, psoriasis, anti-rides
- cassis : rhumatismes, anti-inflammatoire, arthrose, circulation, odeur délicieuse
- consoude : gerçures, cicatrisant, antiseptique, apaisant, régénérateur, anti-taches, adoucissant, peau normale, sèche, déshydratée, cheveux secs, fourchus, cassants
- coquelicot : sédatif, calmant, peau sèche, expectorant, peaux ridées, apaisant des yeux (irrités, gonflés), abcès dentaire.
Classées selon leurs propriétés
- amincissant : citron, lierre, pamplemousse, pâquerette, prêle, reine-des-prés, thé vert, verveine, vigne rouge
- transpiration : citron, hamamélis, romarin, sauge, thym
- pour leur parfum : anis, benjoin, cassis, citron, coco, encens, fraise, framboise, hibiscus, iris, lavande, mandarine, menthe, fleurs d’oranger, orange, patchouli, réglisse, vanille, violette
LES RECETTES DE BASE
Les extraits alcooliques (macération dans de l’alcool)
On va utiliser :
- 1 part d’alcool pour 5 parts de plantes sèches
- et 1 part d’alcool pour 10 parts de plantes fraîches
- alcool à 90° : on l’utilise pour extraire les odeurs délicates et particulières de certaines plantes ou fleurs, uniquement dans notre cas pour faire nos parfums ou nos déodorants!
- alcool à 45 ou 60° : on l’utilise pour extraire les actifs des plantes ou fleurs.
Proportions :
- 5 cuillerées à soupe (CS) de plantes ou fleurs sèches (ou 10 CS de fraîches)
- 1 CS d’alcool.
Marche à suivre :
- mélanger les plantes à l’alcool et broyer le tout
- mettre la totalité dans un pot hermétique et laisser macérer entre 15 jours et 1 mois
- filtrer, mettre en bouteille opaque et fermer par un bouchon de liège
- étiqueter en précisant le contenu et la date de mise en bouteille.
On obtient ainsi entre 25 et 35 % des actifs d’une plante.
À incorporer dans les préparations à raison de 15 % maximum.
Exemple de recette : stick de soin au calendula
- 1,5 C. à Café de cire d’abeille (CC)
- 3 CC de beurre de karité
- 2 CC de macérât de calendula
- 1 CC d’extrait alcoolique de calendula.
Vous pouvez toujours me contacter pour avoir des précisions via mon site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] je vous répondrai avec grand plaisir.
Retrouvez toutes les recettes de Moune (une maman qui a décidé de faire tout elle-même…), pour réaliser vos extraits glycérinés et hydro-glycéro-alcooliques page 86 dans Belle-Santé N° 134.
MATIÈRES PREMIÈRES
- Alcool à 90° (en pharmacie, mais se vend uniquement en 250 ml, donc faire 2 ou 3 pharmacies pour avoir son stock d’avance !), ou alcool à 70°, plus facile à trouver = Alcool à 45° (en grande surface, l’alcool à fruits ou même une vodka conviendra très bien !) ou alcool à 60° aussi facile à trouver = Plantes fraîches ou sèches selon les attentes de chacun et le moment de la fabrication.
- Glycérine végétale (pas encore trouvée en pharmacie, uniquement sur le net !)
- Eau filtrée.
MATERIEL UTILE
- Des bocaux vides ou des pots de confiture, propres et stérilisés avec couvercle
- Des cuillères à soupe ou cuillères à café pour doser
- Petites bouteilles opaques propres et stérilisées
- Bouchons de liège et étiquettes
- Mortier et pilon
- Et puis votre imagination qui vous aidera à faire vos mélanges ! Bon, il faut un minimum de connaissances en plantes pour se lancer dans des mélanges improbables, mais vous verrez, on se prend vite au jeu !
LES PLANTES
Vous avez le choix entre les plantes fraîches ou sèches (indispensables hors saison !).
En prime, je vous donne plein de plantes sauvages à ramasser dans la campagne, alors franchement, si vous avez la chance (si, si, les citadins, c’est une chance !) d’habiter au vert, essayez de trouver les plantes dans la nature, prenez un ou deux bons bouquins de reconnaissance et lancez vous, ça vaut vraiment le coup ! Récoltez loin des routes et laissez-en pour la reproduction.
Sèches ou fraîches
- ail : antiseptique, bactéricide, antimicrobien, expectorant, antibiotique
- arnica montana : bleus, contusions, contractures, stimulant circulation veineuse, décongestionnant, douleurs articulaires (ne pas utiliser sur les plaies)
- bardane : apaisant, plaies, dermatoses
- bleuet : rhumatismes, oedèmes (rétention d’eau), expectorant, antiseptique, anti-inflammatoire, astringent, irritation des yeux (conjonctivite, orgelet...)
- bourrache : peau sèche, dévitalisée, fatiguée, irritée, boutons, eczéma, adoucissant, calmant
- calendula officinalis ou souci des jardins : anti-inflammatoire, antiseptique, engelures, gerçures, peau irritée, mature, sèche, cicatrisant, calmant, piqûres d’insectes, acné, boutons, affections cutanées, démangeaisons, brûlures, eczéma
- camomille : antispasmodique, peau sensible, sèche, antiseptique, désinfectant, cicatrisant, plaies, anti inflammatoire, rhumatismes, arthrite, sciatique, contusions, courbatures musculaires
- carotte : adoucissant, assouplissant, régénérateur, protecteur, dermatoses, eczéma, psoriasis, anti-rides
- cassis : rhumatismes, anti-inflammatoire, arthrose, circulation, odeur délicieuse
- consoude : gerçures, cicatrisant, antiseptique, apaisant, régénérateur, anti-taches, adoucissant, peau normale, sèche, déshydratée, cheveux secs, fourchus, cassants
- coquelicot : sédatif, calmant, peau sèche, expectorant, peaux ridées, apaisant des yeux (irrités, gonflés), abcès dentaire.
Classées selon leurs propriétés
- amincissant : citron, lierre, pamplemousse, pâquerette, prêle, reine-des-prés, thé vert, verveine, vigne rouge
- transpiration : citron, hamamélis, romarin, sauge, thym
- pour leur parfum : anis, benjoin, cassis, citron, coco, encens, fraise, framboise, hibiscus, iris, lavande, mandarine, menthe, fleurs d’oranger, orange, patchouli, réglisse, vanille, violette
LES RECETTES DE BASE
Les extraits alcooliques (macération dans de l’alcool)
On va utiliser :
- 1 part d’alcool pour 5 parts de plantes sèches
- et 1 part d’alcool pour 10 parts de plantes fraîches
- alcool à 90° : on l’utilise pour extraire les odeurs délicates et particulières de certaines plantes ou fleurs, uniquement dans notre cas pour faire nos parfums ou nos déodorants!
- alcool à 45 ou 60° : on l’utilise pour extraire les actifs des plantes ou fleurs.
Proportions :
- 5 cuillerées à soupe (CS) de plantes ou fleurs sèches (ou 10 CS de fraîches)
- 1 CS d’alcool.
Marche à suivre :
- mélanger les plantes à l’alcool et broyer le tout
- mettre la totalité dans un pot hermétique et laisser macérer entre 15 jours et 1 mois
- filtrer, mettre en bouteille opaque et fermer par un bouchon de liège
- étiqueter en précisant le contenu et la date de mise en bouteille.
On obtient ainsi entre 25 et 35 % des actifs d’une plante.
À incorporer dans les préparations à raison de 15 % maximum.
Exemple de recette : stick de soin au calendula
- 1,5 C. à Café de cire d’abeille (CC)
- 3 CC de beurre de karité
- 2 CC de macérât de calendula
- 1 CC d’extrait alcoolique de calendula.
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tipois- Date d'inscription : 22/03/2015
Age : 54
Localisation : Béarn 64
Re: les teintures mères
J'ai utilisé des teintures mères,j'en ai dans ma pharmacie, mais je n'en utiliserais pas d'autres qu'achetées en pharmacie ou herboristerie ni sans avis médical,sauf pour celles que je connais bien pour les avoir eues ordonnées par un homéopathe.A mon humble avis,ce sont des remèdes à assez forte concentration et on ne peut les utiliser sans risque en "amateurs",d'autant que si le moment de la journée où on les utilise n'est pas le bon ,cela peut aggraver un problème au lieu de le guérir.
Quant à la faire soi même avec de "l'alcool blanc et fort,de l'eau de vie ou de la vodka",ou du rhum ou autre,tu parles d'un truc stérile,sans compter le sucre qu'il y a dedans et qui n'a rien à faire dans une teinture mère.
Quant à la faire soi même avec de "l'alcool blanc et fort,de l'eau de vie ou de la vodka",ou du rhum ou autre,tu parles d'un truc stérile,sans compter le sucre qu'il y a dedans et qui n'a rien à faire dans une teinture mère.
Lantana- Date d'inscription : 25/03/2015
Age : 78
Localisation : Nord-Ardèche
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